wikimapia

wikimapia est une application permettant d'annoter les photos satellites de Google Maps. C'est une des premières applications en ligne que je peux qualifier d'agréable à utiliser. L'utilisation est simple et le site est très réactif. On oublie vite qu'on est dans un navigateur web, que toutes les données sont stockées à distance et que c'est un site collaboratif.

Exemple avec le centre ville de Strasbourg :

On peut délimiter les contours avec des polygones. Sauf qu'étant donné que les photos satellites de Google Maps ne sont pas prises pile poil au dessus de la zone photographiée. Il y a un léger angle qui permet de voir la hauteur des batiments mais qui rend la délimitation plus délicates.

Exemple de l'angle de décalage sur une université (il est difficile de voir où s'arrête la partie droite du batiment) :

Je trouve cet outil génial car je me repêre beaucoup mieux avec une photo satellite qu'à pied ou en voiture :-) Avec le temps, la majorité des batiments et lieux connus sont référencés. On a alors une jolie carte comme ci-dessous (j'ai fait un photo montage pour montrer simultanément les délimitations de tous les batiments) :

Ma grande interrogation est la légalité d'une telle application. Est-ce que wikimapia a un accord avec Google et si oui, quel est-il ? Et si Google fait faillite ou interdit wikimapia d'utiliser ses données, que va-t-til se passer ? Il serait sain d'accepter d'autres photos satellites.

Les applications pour poste client prolifèrent ces derniers temps : World Wind de la NASA, Google Earth de Google, Marbre du futur KDE4, etc. Sinon au niveau des concurrents web, on peut trouver Un point c'est tout et Open Street Map qui diffèrent par leur utilisation d'un matériel GPS. C'est beaucoup plus contraignant et les cartes semblent moins fournies.

Olhoh

Encore un site au projet au nom inprononçable (à mettre à côté de Unununium et Wzdftpd...) : olhoh. D'ailleurs, je n'arrive jamais à mon souvenir. C'est un site Internet qui présente des statistiques plutôt complètes sur des projets libres tels que le noyau Linux, OpenOffice ou encore Python. Exemple des statistiques sur le code de Mozilla Firefox :

On peut voir l'évolution de la taille du projet en nombre de lignes au cours des dernières années et la répartition des langages de programmation en pourcentage de la taille totale. Autre information intéressante : les contributeurs les plus actifs par nombre de commits (Subversion, CVS ou autre). Exemple de Python :

Sans surprise, Guido van Rossum est largement premier :-) Les graphiques sont jolis, certains sont interactifs mais le meilleur reste l'édition des tags d'un projet :

(Il faut être avoir un compte et être logué pour éditer les tags) On voit à droite les projets similaires au projet édité vis à vis des tags. Chaque tag est précédé d'un [+] pour l'ajouter ou d'un [-] pour le supprimer. On peut aussi saisir un tag par son nom et une liste de suggestions (noms similaires) est directement présentée en dessous. Tout se fait en temps réel et est très agréable à utiliser.

Web 2.0

La technologie AJAX pourtant vieille de 2005 commence seulement à porter ses fruits. Peut-être qu'avant les navigateurs webs n'étaient pas prêt, ou bien les développeurs, ou bien encore... les utilisateurs. En tout cas, j'apprécie la réactivité de cette nouvelle génération de sites webs et j'apprécie également que la technologie serve à l'interactivité et ne soit pas juste gadget. Par gadget, je pense à Flash et Java qui sont parfois utilisés uniquement pour l'aspect visuel d'un menu et n'apporte rien à part de la lourdeur.